Eglise Notre-Dame de l'Assomption
Fontenay-le-Comte
XIème - XVème - XVII ème - XIXème siècles
XIème siècle
La voûte néogothique (fin XIXème siècle), et la statue du Christ-Sauveur (1817).
XVème siècle Détail: statues de saint Jacques le Majeur (en pèlerin de Compostelle) et de saint Martin de Tours
Par delà les anciennes fortifications médiévales (XIIIème siècle).
Au 1er plan: l'ancien prieuré St-Hilaire (XVème siècle)
Clocher gothique (XVème siècle) Galeries, pinacles, gargouilles et arcs-boutants.
Vue intérieure prise depuis le beffroi.
Monogramme de l'architecte du clocher et de sa flèche (1466).
Aujourd'hui encore, elle sonne régulièrement les heures, ainsi qu'à l'occasion des célébrations et des grands évènements.
Église paroissiale située, dès son origine, dans la ville haute fortifiée. Le chœur est dirigé vers l’Est, vers le soleil levant, symbole de la résurrection quotidienne, analogie à l’eucharistie qui se répète chaque jour.
Histoire
♦ Construite au 15e siècle (1423 : début de la reconstruction), époque où la ville est prospère, elle est édifiée à l’emplacement d’une ancienne église romane (11e) dont seule la crypte subsiste.
♦ Au cours du 16e siècle des embellissements sont apportés:
Au maître maçon Liénard de la Réau est confiée la construction de la chapelle dite des Brisson : merveille de la Renaissance avec son arc en anse de panier, son plafond à caissons.
A la même époque sont ajoutées les chapelles « Renaissance » situées derrière le chœur.
♦ A partir de 1562, les guerres de religion entre catholiques et réformés entraînent de multiples dégâts, notamment la chute des voûtes. Seule subsiste la travée sous clocher.
En 1598, date de l’Edit de Tolérance d’Henri IV qui donne la liberté de culte partielle aux deux religions, les conflits destructeurs se calment.
♦ En 1600 et après, la restauration est décidée. Des piliers cylindriques, plus simples, moins onéreux, sont élevés ; puis les collatéraux et leurs voûtes. En 1603 le clocher est réparé.
♦ Fin 17e siècle : le retable, decorum spectaculaire, affirme la noblesse et la richesse des lieux et vient meubler le chœur.
♦ Fin 18e siècle : avec la Révolution Française, l’église connaît à nouveau des dégradations et des pillages. Elle devient « temple républicain », lieu de rassemblement civique, de banquets et de fêtes. Son mobilier est dispersé, ses richesses dilapidées. Elle est rendue au culte en 1803.
♦ Au 19e siècle : les voûtes de la nef centrale sont à nouveau relevées.
Architecture
L’église est de style gothique flamboyant (15e siècle) et néogothique (17 et 19e siècles).
Elle se compose de 3 larges nefs et de 4 travées voûtées d’ogives (18m de haut dans le chœur).
Les reconstructions du 16e siècle, notamment piliers et arcades, dessinent des lignes sobres contrastant avec les deux piliers sud-ouest portant le clocher (seuls rescapés du saccage de 1568).
L’entrée latérale nord (autrefois porte principale) présente un portail flamboyant encadré de deux pinacles. Le décor des voussures évoque le thème des « Vierges Sages et des Vierges Folles ». Partagée en deux par un trumeau, l’entrée est surmontée d’une niche à baldaquin qui renferme une statue de la Vierge (19e siècle).
L’autre portail, sur la façade ouest, est plus sobre. L’arcade en anse de panier repose sur des colonnes torses à nervures cannelées.
L’élément le plus spectaculaire de l’église est l’imposante flèche du clocher (82m). Elle séduit par l’harmonie de ses proportions et la pureté de ses lignes.
Mobilier
♦ Le retable, du 17e siècle(1681), en marbre et pierre de Charente qui occupe une grande partie de l’abside est l’œuvre du sculpteur tourangeau d’origine flamande, Joseph Van Gheluwen.
♦ La chaire, du 18e siècle(1784), réalisée par le sculpteur niortais Elie Drouard, représente un Atlante portant la cuve et l’abat-voix. Celui-ci est surmonté d’une allégorie : la Religion catholique terrassant l’Hérésie réformée.
♦ Les vitraux des années 1850 (atelier Lobin de Tours) relatent divers épisodes de la vie de la Vierge et du Christ.
♦ Quelques tableaux sont classés à l’inventaire des Monuments Historiques :
(La Transfiguration, la Résurrection, l’Assomption de la Vierge, la Crucifixion, la Vierge à l’Enfant, St Louis vénérant la couronne d’épines…).
Sources : Chroniques Paroissiales et base Palissy.
Des explications plus détaillées sont à votre disposition dans l’église où des fiches signalétiques ont été posées, et où un fascicule détaillé est en vente.
Les vitraux de l'église Notre-Dame de l'Assomption
Consacrés à la sainte patronne de l'église, ils sont l'oeuvre du maître verrier LOBIN, de Tours.
Ils furent réalisés entre mai 1849 et juin 1853.
juin 1853
juin 1853
21 novembre 1850
mai 1849
mai 1849
mai 1849
2 juillet 1850
25 mars 1852
25 mars 1852
mars 1850
Documentation d'étude produite par les membres de notre association:
Louis CAZAUBON, Article paru dans le Bulletin Annuel 2023 (n° 35 - ISSN: 0999-9175) de l'ADANE
(Association pour le Développement de l'Archéologie sur Niort et les Environs)