Eglise Saint-Rémy
Pissotte
XIXème siècle
Le clocher de l'église Saint-Rémy domine la plaine, où il constitue un repère familier.
Le style est néo-classique (architecte: Jean-Firmin Levesque, 1834).
Les fonts baptismaux.
Bancs de bois ouvragés.
Le maître-autel.
La chaire
Le dallage de la nef et du choeur de l'ancienne église (XIIIème siècle) pave désormais les deux bas-côtés (ici celui de droite, et l'autel du Sacré-Coeur).
"Jésus est mis au tombeau".
Les textes anciens confirment la présence à Pissotte d’un édifice religieux dédié à saint Rémi avant 1306.
DU XIIIème au XVIIIème SIECLES : UNE LONGUE PERIODE D’INSTABILITE.
Plusieurs constructions se sont succédé du XIIIème au XVIIIème siècle. Malheureusement, ces édifices n’ont pas résisté à l’usure du temps ou à l’outrage des guerres (pillages et incendies des guerres de religions...). Désaffectée pendant la Révolution de 1789, elle fut rendue au culte en décembre 1801. La famille de Mouillebert a joué un rôle important dans la réhabilitation de l’édifice.
AU XIXème ET AU XXème SIECLE : DES TRANSFORMATIONS IMPORTANTES :
En 1832, l’abbé Jean Guérineau, entreprend une importante restauration voire reconstruction terminée en 1850. En 1839, l’architecte Jean-Firmin Lévesque établit le nouveau plan de l’église (forme de croix) telle que nous la connaissons aujourd’hui.
D’architecture dorique, la façade est marquée d’un double fronton sur lequel on lit l’inscription :
"D.O.M. SUB INVOCATIONE SANCTI REMIGII. 1834" (A Dieu très bon, très grand, sous la protection de saint Rémi).
A droite de l’entrée principale, le clocher est surmonté d’une flèche de 10m. Le plan de l’église, d’inspiration basilicale, présente une nef centrale et deux bas-côtés (1843). Le sol est en partie pavé de dalles qui formaient dans l’édifice précédent le pavé du chœur et de la nef. A droite, en entrant, un espace couvert d’un simple plancher de bois pour l’accès au clocher ; à gauche, les fonts baptismaux à voûte d’arêtes. Le berceau de la nef centrale est fait d’un "tillis" couvert de plâtre. A gauche du maître-autel, la chapelle de la Vierge ; à droite, l’autel du Christ de Barème surmonté d’un Christ de bois polychrome. Huit baies vitrées en forme de demi-lunes éclairent les bas-côtés.
Deux vitraux attirent particulièrement l’attention. Le premier (don de Mme de Mouillebert), en forme de triptyque, derrière le maître-autel (vie de saint Rémi). Le second vitrail est situé dans la chapelle du Sacré-Cœur (transept droit). Réalisé par Armand Vyé, peintre-verrier à Fontenay -le-Comte ; il représente l’apparition du Sacré-Cœur à sœur Marguerite-Marie Alacoque.
Le chœur, à chevet plat, présente deux voûtes sur croisées d’ogives. Le maître-autel et le tabernacle (1834), en bois peint avec ornements dorés, restaurés(2010). De chaque côté du chœur, deux salles font office de sacristies.
Des explications plus détaillées sont à votre disposition dans l’église où des fiches signalétiques ont été disposées par l’Association des Amis du Patrimoine Religieux.
Sources : Chroniques paroissiales et documents touristiques.
Les vitraux de l'église Saint-Rémy
Triptyque: la vie de saint Rémi.
Triptyque (baie de gauche) "Saint Rémi chassant le démon".
Triptyque (baie centrale) "Baptême de Clovis".
Triptyque (baie centrale) "Baptême de Clovis" - Détail.
Triptyque (baie de droite) "Saint Rémi guérissant un aveugle".
Triptyque (cartouche supérieur) Evocation du Sacré-Coeur: Jésus et Marie.
Révélation du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie. "Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes".
Révélation du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie - Détail.